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Melvyn Zamy
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Le Brésilien était l’attraction du match opposant son club, Santos et la sélection de Martinique. • ARCHIVES FRANCE-ANTILLES
Respectivement joueurs de la sélection de Martinique, ou encore futur journaliste, Marcel Aurélia, Michel Mamès et Jean-Claude Bertrand ont été bercés par les exploits de Pelé. Si les deux premiers ont eu le grand honneur de l’affronter au stade Louis-Achille en 1971, le troisième, lui, a assisté au match… mais pas depuis les tribunes.
28 janvier 1971 : une date gravée dans les
souvenirs de nombreux Martiniquais. Sous fond de crise et de
rébellion, la venue du Roi Pelé n’a certainement laissé personne
indifférent. A commencer par ceux qui l’ont vu… de très près.
Marcel Aurélia, (72 ans) l’un des plus beaux talents du football
martiniquais des années 1960 à 1980, y était. Joueur du New-Club de
Petit-Bourg à l’époque, sur la pelouse du stade Louis Achille,
l’ailier gauche rapide et technique, peut se targuer d’avoir été le
seul buteur martiniquais lors de l’affiche opposant la sélection
martiniquaise au Santos de Pelé. « Quand nous avons
appris cela par la ligue, nous étions très contents, évidemment. De
plus, c’était six mois après qu’il ait gagné sa coupe du monde 70,
la plus belle que nous ayons eu. Il s’agissait là, d’affronter un
Pelé en pleine forme. »
De l’excitation, mais aucune crainte à avoir pour
Marcel Aurélia. Ses coéquipiers et lui avaient déjà pour habitude
de rencontrer des équipes extérieures et professionnelles.
« Nous avons affronté plusieurs équipes professionnelles,
telles que des formations anglaises, une équipe de Rio. Cela ne
faisait pas grand bruit comme face à Santos, c’est sûr. Là, les
gens se déplaçaient parce qu’il s’agissait…
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