Black Immigrant Daily News
Une vingtaine de navires feront des rotations pour assurer des escales en Martinique, sur la moitié de l’année. • PHOTO JEAN-MARC ETIFIER/ARCHIVES FRANCE-ANTILLES
Quatre agences réceptives se partagent sur l’île le marché des croisiéristes qui s’offrent une excursion. Et elles ont bien l’intention de choyer les compagnies maritimes pour garder cette niche rentable…
Les agences réceptives (ndlr : les agences qui
accueillent les croisiéristes à terre) répondent à des appels
d’offres des compagnies maritimes qui font escale en Martinique
durant la saison des croisières qui va d’octobre à avril. Il faut
compter une vingtaine de navires qui feront des rotations sur la
moitié de l’année. Soit 100 000 excursions vendues par saison. Un
chiffre non négligeable pour les professionnels du secteur qui font
leur maximum pour obtenir et garder le marché…
Comment les agences de la place, au nombre de
quatre répondent-elles à ces offres ? David Baude directeur général
de Roger-Albert Voyages, est fier d’annoncer que l’entreprise qu’il
dirige a été la première agence martiniquaise à proposer des
excursions aux croisiéristes : « Les premières excursions
datent de 1958 ! C’est dire si c’est une activité historique pour
le groupe et que nous avons donc un certain savoir-faire dans le
domaine. Et bien que nous ayons lié des contacts avec les
compagnies au fil de ces décennies de partenariat, nous devons
rester professionnels pour continuer à offrir le meilleur. Car pas
question de plaisanter sur les excursions ! Une mauvaise expérience
et la compagnie peut nous rayer de ses prestataires et pire encore,
décliner la destination l’année suivante. »
Le directeur poursuit : « Nous devons
proposer un panel de produits qui tienne compte à la fois de la
catégorie socioprofessionnelle, de l’âge moyen des voyageurs à bord
et, de la thématique, s’il y en a une, de la croisière ». De
grands thèmes regroupent ces excursions : culture,…
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